lundi 2 septembre 2013

Mauvaise surprise de la rentrée N°1 : les boulettes de peau morte.

Alors que vous avez lâchement abandonné vos patients pendant tout le mois d'août pour vaquer à vos occupations de loisirs et de détente (Quel égoïsme! Où sont donc passé les kinés qui ont la foi en leur profession?), vous allez découvrir qu'eux aussi ont trouvé de quoi faire.

Et que fait le patient quand son kiné n'est pas là?
Il va "prendre le soleil", il lézarde, il bronze voir il crame.

Et quelle est la conséquence dermatologique de cette exposition au UV?
Merci d'utiliser les accessoires suivants avant votre séance

La couche supérieure de l'épiderme se desquame.

N'ayons pas peur des mots, le patient pèle, mue, part en lambeau comme un vieux serpent pourri…

Sous l'action de votre massage, les particules de peau vont donc d'abord se détacher, puis se mêler à l'huile, formant de petites boulettes molles et marron.
Dans un deuxième temps, si vous avez le courage de prolonger le massage, les petites boulettes vont se multiplier, s'agglutiner entre elles et grossir à vue d'œil.

Et là, c'est la cata. Ça colle aux doigts, s'incruste sous vos ongles (même coupés très courts). Bref, plus moyen de s'en dépêtrer.
Nous allons néanmoins tenter de trouver des solutions pour "gérer la boulette".

Solution n°1: faire abstraction et continuer comme si de rien n'était.

Attention tout de même, il faudra veiller à rassembler régulièrement les boulettes vers le centre de la zone massée sous peine de voir votre table d'examen toute mouchetée.
Le patient est venu avec, il repartira avec!
Cette solution est cependant la plus désagréable au touché (impression de masser de la pâte à modeler) et nécessitera un décapage profond (à la brosse) de vos ongles.


Solution n°2: Annoncer bien haut la couleur

" Et bien alors, vous avez de la peau morte aujourd'hui! Avec la crème de massage, ça fait de sacrées boulettes! Vous permettez, je les essuie avec du papier!?"

Et là, c'est le drame!

Car il faut savoir que la boulette, ne reste pas dans le papier.
Au mieux elle va rester sur le dos du patient et s'aplatir crasseusement.
Au pire, elle va tomber sur votre table d'examen et pourrir votre plan de travail.

Si vous avez une housse en tissu, n'essayer surtout pas de l'attraper avec du papier, elle va s'écraser et s'incruster dans la fibre. Essayer plutôt de la faire sauter en jouant avec l'élasticité de la housse jusqu'à ce que la boulette termine sa course au sol…

Pff c'est compliqué la rentrée!

1 commentaire: